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Le Djihad du nikah n’était pas une obligation pour les tunisiennes

Raoudha Laabidi, présidente de l'Instance nationale de lutte contre la traite des personnes a assuré que la femme tunisienne n’est pas uniquement victime des crimes terroristes.


La femme tunisienne est aussi une partie prenante dans ses crimes. Certaines d’entre elles ont participé au Djihad du nikah. Elles ont fait ce choix et n’étaient pas obligées de partir.


De son côté Ahmed Adhoum, ministre des affaires religieuses a déclaré au correspondant de Mosaïque FM Habib Wadhen que les accusées du Djihad du nikah sont encadrées par des prêcheurs dans le but de changer leurs pensée extrémiste. Cette tâche n’est pas facile et nécessite beaucoup de temps. 

Raoudha Laâbidi a démenti également les chiffres selon lesquelles, 700 femmes tunisiennes ont rejoint le groupe terroriste de Daesh.

Elle a ajouté qu’il n’y a pas des statistiques officielles qui confirment ce chiffre et a souligné que le phénomène de Jihad Nikah a pris une ampleur démesurée vu que le nombre des femmes arrêtées est estimé à dix.